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    Fiche Dael PJ

    Dael E. Di Costanzo
    Dael E. Di Costanzo

    Messages : 33
    Date d'inscription : 24/03/2015

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    Message par Dael E. Di Costanzo Jeu 16 Juil - 11:51

    ✓ Dael Eamon Di Costanzo


    son caratère

    Réfléchi, Cultivé, Inébranlable, Méthodique, Habile, Logique, Perspicace, Autodidacte, Perfectionniste, Calculateur, Froid, Torturé, Impulsif, Instable, Indépendant, Têtu, Peu bavard, Stratège, Manipulateur, Sociopathe

    en bref


    ⊱ AGE : 26 ans physiquement  en réalité 85 ans ⊱ DATE & LIEU DE NAISSANCE : 16 juin 1930 à New York ⊱ ORIGINE & NATIONALITÉ :Italienne avec la citoyenneté américaine ⊱ STATUT SOCIAL : célibataire⊱ ORIENTATION SEXUELLE : hétéro ⊱ GROUPE : Partisan

    ⊱ ÉLÉMENT :Feu⊱ PARENT DIVIN : Arès⊱ POUVOIRS : Mimétisme métal et Armokinésie ⊱ ARMES/OBJETS MAGIQUES : Un lame de poignet qui s'actionne grâce à une petite bague qu'il porte à l'annulaire de la main gauche. Le mécanisme s'enclenche à l'aide d'une corde invisible lorsqu'il tend 'annulaire vers le haut, sortant de son bracelet, une lame, mi-fer mortel, mi bronze céleste, une épée en bronze céleste qui se transforme en un anneau de couleur cuivrée et une pierre précieuse magique (améthyste si ça intéresse du people) insérée dans son bras gauche sous le bracelet de son arme qui cache son odeur de demi-dieu⊱ ANNÉES PASSÉES DANS VOTRE CAMP :5 ans chez les partisans, il est jamais aller à la colo

    fiche (c) oceanlounge.







    son histoire

    Là d’où je viens? C’est réellement une question à laquelle je dois répondre? Je ne vois pas du tout le lien avec tout ça. En fait, rien n’a de lien. Mais puisque ça semble amusé la plèbe de voir la déchéance d’un homme et de voir que la souffrance peut tuer l’œuf dans la coquille, eh bien soit. Ce n’est pas comme si l’histoire allait rester dans vos mémoires par la suite. De toute manière, c’est bien la première fois que je raconte mon histoire. Parce qu’il s’agit de la dernière personne à quoi je veux penser.

    D’où je viens alors. Les vertes plaines de la Toscane, les fleurs rouges que l’on peut voir sur les cartes postales. On m’a toujours dit que c’était ça, mon pays natal. Je ne pouvais que me fier aux livres d’images  que ma mère et son frère avait rapportées de l’Italie. Les Di Costanzo. Une famille si fière autre fois, elle avait beaucoup de puissance dans les années 1920 en Italie. Beaucoup de puissance ce qui voulait dire beaucoup d’argent. Oh, je vous choque pas vrai? C’est ça le rond que fait  votre bouche? Pour dire que vous êtes choqués? Ce n’est pas le pire. Non, dire que j’ai presque un siècle alors que j’ai toujours l’apparence que j’avais lorsque je suis mort, c’est un fait terrifiant, j’imagine, mais ce ne l’est pas pour moi. Tout est plat, tout est normal. Il n’y a rien de surprenant. C’est juste la normalité de la chose. Je dois comprendre les autres pour tenter de vivre en société, mais ça, ce n’est qu’un petit détail parmi tout ce que l’on croit. Parce que mon histoire ne commence pas tout à fait là. Non, elle ne commence pas avec les vertes plaines de la Toscane, mais bien avec la déchéance de ma pauvre mère. On m’a toujours dit qu’elle avait du caractère, ce qui est étrange en fait, vu que moi, je n’ai pas reçu cet héritage. Beaucoup de caractère, une jeune femme rousse pétillante aux yeux verts, c’est ça que l’on dit pétillante pour quelqu’un plein de vie n’est-ce pas? Je ne pensais pas que c’était exactement ce mot. J’ai peut-être beaucoup de vocabulaire, mais je ne sais pas toujours mettre les mots justes pour la simple et unique raison que je ne peux pas comprendre les émotions. Pas la peine de me supplier, je peux les décoder, mais les ressentir, je n’ai aucune idée de ce que ça fait. Alors, reprenons où nous en étions. Je disais donc que ma mère était une jeune femme pleine de caractère et de volonté et surtout quelqu’un qui n’était pas née à la bonne époque pour être une femme libre. Résultat, elle traina le nom des Di Costanzo dans la boue et se fit renier par ses parents. Ezio, son frère aîné, alors marié et père de trois jolies et mignonnes petites filles, pris sa défense et fut renié aussi. Un triste portrait n’est-ce pas? Ce n’était pas la déchéance même encore. Il fallait patienter. La patience est quelque chose qui nous récompense toujours. Lorsque j’ai fait mon plan, lorsque j’élabore tous mes plans, à dire vrai, je suis toujours celui qui pense à tout. Parce que je prends mon temps. La société est trop pressée. Elle ne remarque pas les détails importants qui font changer la donne. Et je les prenais toujours en compte.

    Après avoir terni le nom de la famille, mon grand-père envoya ma mère et son frère aux États-Unis par bateau. Qu’est-ce que ça pouvait faire alors qu’il avait quelqu’un d’autre pour les remplacer, ses deux infidèles et les deux canailles, le mot canaille est un mot intéressant pour cette situation. Le voyage fut long et pénible pour la famille de mon oncle et de sa famille plus ma mère fut pénible. Le mal de mer, c’est ironique non? Mais ça frappe certaines personnes. Une fois arrivé à quai, ma mère, ma tendre et chère maman, se trouva des amis qui partageaient son point de vue, sur le fait de se battre pour sa liberté et ses droits et aussi de dénoncer la sur consommation. Encore une fois, elle n’était pas née à la bonne époque et c’était désolant de voir que la vie allait lui réserver. Elle était une combattante, quelqu’un qui avait… humm du chien. Et c’est comme ça qu’elle attira l’attention de mon père. Le grand, le très grand Arès. Je n’avais pas su toute l’histoire, mais je savais qu’il y avait une relation d’un soir, parce que sinon, je ne serais pas là à faire mon monologue et à tout expliquer de long en large alors qu’à mon avis, ça ne servait que simplement à rien de faire tout ça. En vrai, je ne savais pas du tout pourquoi je pouvais raconter mon histoire en ce moment-même pour l’unique raison que je ne le fais jamais. Il faut bien consigner ses mémoires à un endroit parce que la mémoire est une faculté qui oublie.  

    Une histoire d’un soir, une histoire de neuf mois. Moi, je grandissais et ma mère qui n’avait pas compris qu’elle devait s’arrêter. Elle se faisait de plus en plus d’ennemis et avait de la difficulté à se défendre. À force j’imagine de recevoir des coups, ça avait affaiblit son système. Elle écrivait souvent à son frère Ezio, j’ai pu voir les lettres, mais je ne les ai jamais lus. J’étais sous l’influence de la dyslexie en plus d’être hyperactif, simplement ça, personne n’allait le savoir réellement avant plusieurs mois parce que je n’étais pas encore là lorsqu’elle écrivait à son frère. Et puis les neuf mois s’écoulèrent et le moment de me donner la vie arriva. Un des premiers meurtres que je fis. En venant au monde, je tuais ma mère. Après des heures et des heures de travail, des heures et des heures à se faire regarder par les sages-femmes et les religieuses qui l’accouchaient, elle avait poussé son dernier soupir alors que moi, je poussai mon premier cri. Elle avait été forcé à se rendre dans un genre d’hospice à New York pour les femmes dites déchues à cause de ce qui s’était passé avec Arès. Et puis maintenant, l’hospice se retrouvait avec moi sur les bras et la seule personne qui pouvait me prendre en charge, c’était mon oncle qui était aussi présent et qui avait assisté à mon premier crime envers l’humanité. Ce n’était que triste oui, mais je ne ressens pas la tristesse. Je ne pouvais pas du tout dire que j’étais très désirée, mais ce n’était pas de ma faute. Je n’avais rien demandé moi. Et puis mon oncle ne l’avait pas demandé non plus. Mais il se retrouva que je fus adopté par lui, il me nomma Dael. Pourquoi me nommer Dael? Parce que toutes ses filles, il en avait six, avaient des prénoms à consonances celtiques. Tout simplement. Je me retrouvais donc affubler de Dael et d’Eamon en premier et deuxième prénom et je fis route vers le Minnesota et je me retrouvais sur une ferme. Loin de tout, loin de l’agitation. Je n’étais encore qu’un bébé, un bébé qui n’était pas du tout bruyant. Je ne pleurais jamais, je ne disais pas un mot. Et ça durant des mois et des mois, je ne faisais aucun son. Il fallait me nourrir à heures fixes pour que je n’aie pas faim, on me changeait lorsque l’on pensait que le temps était venu. Et puis, le temps passa, une touffe de cheveux noirs poussa lentement sur ma tête pour me recouvrir lentement le crâne et je grandissais lentement. Et puis je quittai les bras de mon oncle et de ma tante pour ramper lentement sur le sol et faire sourire mes sœurs adoptives alors que je pouvais jouer avec tout ce qui passait sous la main. Des petits jouets,  des pièces, des animaux en peluche. Je prenais tout ce que je pouvais jouer avec et je m’amusais avec tout. Je ne disais rien, mais je me contentais de faire travailler mon imagination. Des situations où la mort était toujours impliquée. Je ne faisais pas de mal à mes jouets, mais le mal était dans ma tête.

    Je grandissais lentement, j’apprenais à parler comme les autres, même si je n’avais pas envie de parler. Je pouvais le faire, mais je parlais simplement lorsque c’était nécessaire. Je grandissais, j’avais de la difficulté à me concentrer. Étant hyperactif, je ne tenais pas en place, mais ça faisait plaisir à mes parents adoptifs parce que je pouvais me montrer utile et aussi parce que personne ne savait ce que c’était réellement l’hyperactivité à cette époque. C’était juste pour eux avoir un trop plein d’énergie et ça arrivait. C’était normal pour eux et surtout pour un enfant, un jeune garçon de quatre ans, de courir partout. Parce que bien entendu, ce n’était pas grand-chose. Et puis concernant la dyslexie, le fait que je ne pouvais pas lire et que les lettres qui dansaient devant moi, c’était juste le fait que je ne voulais pas apprendre. On ne me forçait pas néanmoins, mon oncle pensait très bien que c’était moi qui allait le remplacer et qu’il avait besoin de main d’œuvre. Et puis, alors que j’étais qu’un simple enfant de 5 ans, il se produisit un accident. Pas que j’étais heureux avec ma vie d’avant, simplement, je pouvais dire que j’étais relativement bien. Je n’avais pas à me plaindre. Je mangeais, je faisais tout  ce qu’il me plaisait et surtout, j’avais une famille. Même si personne ne pouvait réellement me comprendre.

    Et puis, un beau jour de novembre, on venait de finir de rentrer les récoltes, il fallait maintenant ranger les outils. Je devais aider la plus jeune de mes sœurs pour ranger les outils lourds, elle avait que trois ans de toute manière et moi j’en avais cinq, j’étais légèrement plus fort qu’elle. Mais elle n’allait pas écouter les consignes des parents parce qu’elle était du genre à vouloir faire plaisir aux gens et à rendre service. On devait faire du rangement parce que deux inconnus vêtus des complets noirs et qui devaient discuter pour on ne sait quoi. Alors, c’était à nous les enfants de ranger. Et ce fut à ce moment-là que tout dérapa. Parce que je l’avais dit hein, la petite sœur voulait aider et faire plaisir alors qu’elle n’était pas en état de le faire et mes parents adoptifs étaient en discussion. Alors que je voulais tellement  juste me débarrasser de ma tâche, je me retrouvais à devoir gronder ma sœur et lorsque j’arrivais à sa hauteur, elle sursauta comme si je l’avais surprise en train de faire un mauvais coup et elle échappa la fourche alors que les parents criaient mon nom dans les champs. Voyant que la fourche allait tomber sur mon pied, je fermai les yeux et attendit, sachant très bien que mes réflexes ne seraient pas assez rapides pour ça et puis alors que j’attendais la chute, j’entendis un cling. Quelque chose qui ne devait pas arriver et j’entendis le hurlement horrifiée de la petite sœur. Mes yeux s’ouvrirent d’un coup et avant que je ne comprenne ce qui se passait, je me faisais plaquer au sol par les deux gardes alors que mes parents adoptifs se signaient et me traitaient d’enfant du démon. Pourquoi? Parce que l’autre défaut de ma famille, c’était qu’ils accordaient un peu trop d’importance à un dieu. Le Dieu avec un grand D. Le seul qui n’existait pas en fait. Les dieux grecs étaient morts pour eux, mais pour moi, pour moi qui avais un père divin, ce n’était pas possible. Je ne voyais pas en quoi ça pourrait le faire, pourquoi est-ce que je devais croire en ce dieu qui n’était pas réel. Je me pliais autre fois à la coutume de la maison et les rites ultra religieux de ma famille, mais maintenant, maintenant que j’étais au sol avec la jambe en métal, je ne pouvais pas me permettre de croire en ce dieu. Je ne pouvais croire en mon père aussi. J’étais seul. Complètement seul.

    Du jour au lendemain, je me retrouvais sans défense, je me retrouvais dans une voiture alors que les hommes m’amenaient et je ne savais pas pourquoi. Ce n’est que bien plus tard que j’appris ce qu’ils étaient venu faire là-bas. Nous étions en pleine crise boursière et alors que le climat montait de plus en plus haut en Allemagne, tous ceux qui venaient d’Europe et qui avait fait du grabuge en arrivant aux États-Unis, ils étaient sur la liste noire. Ma mère faisait partie de cette liste et maintenant c’était sur moi que ça retombait alors que mes parents adoptifs avaient jugés bon de tout raconter ce qui s’était passé. De montrer les lettres. Les confidences. Maintenant,  j’étais dans cette grande voiture noire qui filait vers un bunker dans le désert et où j’allais passer les seize prochaines années de ma vie dans un bunker et j’allais être transféré dans un autre, pour autre chose. Une autre torture vivante.

    Le grand désert du Grand Canyon. C’était d’un cliché incroyable, mais en réalité, ce n’était pas si difficile à comprendre. Quelques années plus tôt, le bunker avait été construit pour contenir des gens…. Disons qui n’était pas très normaux. Des phénomènes paranormaux. La fameuse zone 51 n’était pas la première et surtout pas la dernière de ce genre de chose. Donc alors, c’était une simple installation, mais elle était secrète. Très secrète, personne ne pouvait la trouver mis à part si on bossait là. Oh, autre chose que je pensais avoir dit, mais que je n’avais pas dit finalement, à l’âge de quatre ans, un marchant itinérant d’arme, allons savoir pourquoi il était venu à la ferme, avant tout ça se passe, il était venu avec un étrange pendentif. Et lorsqu’il était venu près de moi, lorsqu’il avait posé son pendentif sur ma peau, la pierre qui était une améthyste s’était fondue à moi. Elle s’était attachée à moi et était apparue dans mon poignet. Comme ça, sans explications. Alors depuis ce temps-là, je portais cette pierre qui était dans ma peau et qui, je le saurais bien plus tard, elle camouflait mon odeur de demi-dieu. Comme ça, aucun monstre n’était jamais venu me voir. J’avais développé mon premier pouvoir à 5 ans, la même année où j’étais parti. Mais ce n’était qu’un détail qui n’intéressait personne.

    C’est à ce moment-là que commença l’horreur. L’horreur sans nom qui était la mienne et qui sera la mienne pour des années encore et encore à venir. Parce que le parcours se devait d’être difficile pour quelqu’un comme moi. Pour faire grandir la seule chose qui pouvait régner en maître dans mon cœur, la haine. La haine de ce père que je n’avais jamais vu, mais qui était le responsable de tout ce que je pouvais vivre. Pour ce père qui n’était pas un simple homme, mais un dieu qui m’avait légué des pouvoirs qui faisait maintenant de moi, un rat de laboratoire. Personne ne comprenait pourquoi je pouvais me transformer en métal. Mais ça, ce n’était pas très grave, l’important, c’était de faire de moi une arme.  Oui, parce que tout ce qui était hors du contrôle du gouvernement, il fallait l’asservir pour mieux s’en servir. Et puis avec les guerres, ça ne pouvait pas mieux tomber. Il fallait bien se le dire, je serais une arme de choix lorsque j’aurais fini l’entraînement. Et ce fut pendant seize années que l’on me força à être ce soldat que je n’aurais pas dû être. Je ne me laissais pas faire, certes, alors j’avais droit à de nombreux châtiments. Très nombreux et très répétitifs même. Il faut se le dire, un enfant de cinq ans hyperactif, ça a beaucoup d’énergie et ça bouge beaucoup. Énormément même. Donc, je me disais simplement que je pourrais fort bien trouver quelque chose pour me calmer et bien en fait non. Ce n’était pas du tout quelque chose qui était possible. Alors, j’avais des corrections pour me faire remettre dans le droit chemin. Coup de fouet, coup de ceinture furent les premiers châtiments auxquels, j’ai eu droit. Rien de bien méchant. Pourtant pour la plupart des personnes c’était déjà trop. Mais bon, qu’est-ce que l’on peut faire contre l’autorité? C’est elle qui nous tient en laisse alors que l’on tente d’être libre et d’être nous-même. La seule chose qu’il voulait de moi, c’était me dompter pour que je sois une des armes. Et ils me torturaient pour tout et n’importe quoi. Que ce soit pour apprendre des langues, pour apprendre à me battre ou bien de tenter de maîtriser mon pouvoir et de comprendre d’où il venait. Tout était une bonne raison pour me faire subir le supplice de la goutte d’eau, pour me pendre par les pieds, pour me laisser enfermer dans une pièce sombre des jours durant. Tout était bon. Il n’y avait pas de raison pour que ce ne le soit pas. Et je passais seize années comme ça. Seize longues années à attendre et devenir l’arme parfaite qu’ils voulaient que je sois.


    Seulement, il y avait une chose qui changea tout. Manquant de fond pour me garder captif alors que la fin de la Grande guerre avait sonnée et que j’avais maintenant vingt et un an, personne ne pouvait me garder. Alors, nous étions en 1951 et c’était en un jour froid de décembre que l’on me vendit pour servir à d’éventuelles missions en tout genre. Je savais me battre, je pouvais parler plusieurs langues, même si je ne pouvais pas vraiment les lire et le fait que je sois hyperactif m’aidait souvent à combattre, même si je ne pouvais pas rester en place plusieurs heures ce qui rendait parfois la traque difficile, mais j’avais mes atouts pour contrer tout cela. Quoiqu’il en soit, je fus revendu à un Russe qui avait besoin d’un garde du corps. Et lui, il ne me traita pas mal, non, il ne faisait juste ce qu’il pensait qui était juste et continua ce que j’avais toujours connu. Jusqu’à ce que le KGB s’en mêle. Oui, c’est intéressant de voir comment j’avais pu me  retrouver mêlé à une crise économique et deux guerres, mais bon, il ne fallait pas se questionner sur ma chance. Comme s’était un Russe, comme il voyageait entre les deux pays, ils envoyèrent des agents pour me tuer et le tuer. Pour éradiquer la menace. Et bien que j’étais passablement très fort, bien que j’avais de l’entraînement, je ne pouvais pas faire grand-chose contre les bombes et les incendies. C’est ainsi que se termina ma triste vie en 1957. Pour une première fois.

    Je restais 53 ans aux Enfers. Des âmes et encore des âmes. J’étais seul, dans mon coin à attendre que le temps passe. Je vis pleins de gens, tellement que je ne pouvais pas dire qui était qui, je ne pouvais pas faire travailler ma mémoire. Ce passage n’était qu’un trou à vide. Et ce fut-là j’imagine, je n’en savais trop rien, que j’appris ce que je pouvais être et surtout, qui j’étais. Un fils d’Arès. La tête que pouvait avoir tiré les juges en voyant mon dossier, c’était quelque chose de mémorable. Je n’en savais rien, personne n’en savait rien en fait et voilà, un fils d’Arès de plus aux Enfers à attendre. Je n’avais pas fait le mal à vrai dire. Je m’étais laisser faire, je n’avais pas eu le choix parce que j’étais comme un vulgaire chien qui n’avait rien à dire de plus que ce que l’on me permettait de dire. Alors fort bien n’est-ce pas? Je devais juste espérer trouver la solution. Et c’est ce qui arriva. En 2010. La Terre, la société, tout avait changé. Absolument tout. Ce fut un énorme choc culturel.  C’est quelque chose qui peut dépasser maintenant? De savoir que j’ai 85 ans et que nous sommes en 2010? Ce n’était pas grave, il fallait se le dire, ce n’était pas grave. Rien n’était grave avec moi. Il suffisait juste de relativiser et de tenter de comprendre tout ce qui pouvait se passer. Juste ça quoi. Je m’étais dit que ce n’était pas bien un souci si je ne pouvais pas comprendre la technologie, mais elle courberait l’échine à un moment. On m’avait offert une opportunité de sortir et de revivre. Mais à quel prix. Mes compétences en combat, tout ça, ce s’était envolé comme le pollen peut le faire au vent lorsque l’automne vient. Il ne me restait que les langues. L’anglais, le français, l’allemand, le russe, l’italien. Tout ça était toujours en moi. Je pouvais me retrouver facilement, je n’avais pas perdu des compétences que l’on m’avait enseignées lorsque j’étais la machine à tuer, tout sauf le combat. Je pouvais continuer à user de mon visage pour duper les gens, je pouvais être ce bon acteur que j’avais toujours été. Et c’est comme ça que je retrouvai mon chemin. Semant aussi autre chose sur mon passage.

    Une fois de retour sur Terre, il me fallait comprendre les émotions. Il me fallait comprendre ce que je n’avais pas, mais avant tout, j’avais besoin d’armes. J’avais besoin de quelque chose pour faire souffrir. Je m’armais donc d’un simple couteau dans les premiers temps. Je portais toujours les marques de mon passé, de mon autre vie sur mon corps, mais je camouflais le tout sous mes vêtements noirs comme la nuit et aussi sous un long manteau de cuir comme si ça pouvait suffire. Seulement, ce n’était pas tout. Non, j’avais autre chose aussi. Une grande aventure devant moi. Sachant maintenant que j’étais le fils d’Arès, je me devais de me venger et je me devais de trouver des gens comme moi, qui voulais voir les dieux tomber. Et c’est d’une manière étrange que je tombais sur une jeune femme du nom de Johanna par un soir d’hiver alors que je venais d’entrer dans un bar après avoir tenté de comprendre  le courage et la résistance à la torture chez quelqu’un. C’est étrange, ma mémoire me fait défaut sur le fait du pourquoi nous en sommes venus à en parler des partisans, mais il se trouva que je fus enrôler le soir même, sans même avoir passé par cette stupide colonie. Je me retrouvais donc sous les ordres de cette même brune, qui s’avérait être ma sœur et disons-le, je pouvais enfin trouver une place et un but.

    Les années passèrent, je me fis faire ma lame de poignet, mi acier mortel, mi bronze céleste. Je trouvais un anneau pouvait se rétracter en épée et tout cela devint mes armes. Concernant la guerre? Me battre était toujours de mise. Même si parfois, je n’étais pas toujours au bon endroit au bon moment. Pour la prise du bastion de Gaïa, j’étais disons de sorti ce jour là pour un boulot personnel, une petite expérience. Pour la prise des camps? Un de mes passe-temps favori était d’analyser les comportements des prisonniers et surtout de les garder en place. J’étais toujours fervent pour les punir en cas de mauvais comportement.  Maintenant, à quoi je pouvais bien penser… Ah oui, la libération des camps. Disons simplement que ça avait été une partie de plaisir de voir tous ses cris, les larmes, la souffrance, le sang les blessures, même si ça n’a été qu’une grosse défaite. Et maintenant, maintenant, nous avions Hadès, maintenant nous avions Johanna qui était de retour, Tyler qui était aussi à mes côtés. Nous pouvions nous remettre de ce que nous avions vécu. Parce que j’avais mes deux sœurs, j’avais une famille cette fois. Et aussi quelqu’un qui me comprenait et qui savait. Et contrairement au camp adverse, nous avions pas du tout de la bisbille entre nous. Nous étions un.

    Maintenant dors mon petit. Dors, maintenant que tu sais tout. Et retourne voir tes amis  pour leur dire que je suis Dael Eamon Di Costanzo et que je ne fais jamais rien pour rien.

    J’enfonçais lentement la lame dans le cou de ma vicitme du jour et me reculai… pour observer sa réaction avec une grande attention. Toujours aussi amusant de voir un demi-dieu perdu qui serait porteur de mon message. Toujours le même. Dael Eamon Di Costanzo et j’agis jamais pour des broutilles.







    ses pouvoirs

    Mimétisme Métallique: Grâce à ce pouvoir et à l'aide d'un petit bout de métal qui traîne toujours dans mes poches, je peux prendre une forme métallique et ainsi me protéger d'attaques de cette façon, cette forme est très apprécié pour protéger mon coeur, et je peux de cette façon aussi en profiter pour porter des coups un peu plus vicieux et aussi plus fort grâce à la forme métallique. Il me faut toujours du métal pour me transformer. Je ne peux pas le faire à partir de rien

    Armokinésie: Je peux selon mes désirs, contrôler les armes. Je peux si l'envie m'en prend, retourner la lame de mon adversaire contre lui, engager un duel sans être trop long, sans avoir à bouger le petit doigt. Je peux retourner les balles d'une arme contre quelqu'un, je peux aussi les faire dévier. Tout ce qui est arme peut se plier à ma volonté, mais il faut faire attention, je ne suis pas hyper puissant, pour le moment. Tout ce qui est loin de moi échappe parfois à mon contrôle, je perfectionne plus mon art lorsqu'il s'agit de précision et de proximité. Plus l'arme est proche, plus je peux la contrôle selon mes envies. Je peux le faire avec quelques armes à la fois, mais les mouvements ne seront pas précis et pas individuels pour chaque arme. Plus je m'éloigne, plus le choix devient restreint et que le contrôle m'échappe. Tout est une question de patience... et tout viendra à point.


    Le rp test




    derrière l'écran

    ⊱ PRÉNOM : Ari ⊱ PSEUDO : Itky ⊱ AGE : 17 piges ⊱ CÉLÉBRITÉ : Colin O'Donoghue ⊱ CODE DU RÈGLEMENT : code validé par Malia ⊱ QUE PENSES-TU DU FORUM ?  :youhou:  ⊱ OU AS-TU CONNU PJRPG ?  :poseidon:  ⊱ BESOIN D'UN PARRAIN OU D'UNE MARRAINE ?  :jesuisroi:  ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION :h24 ⊱ INVENTE OU SCÉNARIO ? Inventé ⊱ DERNIER MOT :  Fiche Dael PJ  2482301530

    Code:
    [b]Colin O'Donoghue[/b] › Dael E. Di Costanzo

    Code:
    [b][color=#ffffff]Dael E. Di Costanzo[/color][/b]› Mimétisme métal(...)-Armokinésie(...)(...)(...) (
    Prière de supprimer les champs de pouvoirs que vous ne remplirez pas mais, laissez les parenthèses, nous y mettrons vos futurs évolutions de pouvoir Merci <3



    (changez que le statut)
    ✓ Statut de la présentation : en cours
    ✓ Suivie par : Malia J. de Soria


      La date/heure actuelle est Mer 8 Mai - 15:33