Don't Trust Sleepy Water

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    Fiche présentation Charlie

    Ryan E. O'Callaghan
    Ryan E. O'Callaghan

    Messages : 448
    Date d'inscription : 22/11/2014

    Fiche présentation Charlie Empty Fiche présentation Charlie

    Message par Ryan E. O'Callaghan Sam 28 Oct - 15:30

    ↘️ carte d'identité
    nom : Keystone. + prénom(s) : Charlie. + surnom(s) : // + âge : 24 ans. + date et lieu de naissance : Boston, le 13 Mars 1992 + orientation sexuelle : Les expériences sont hétéro, mais dans l'genre, Charlie est plutôt une touche à tout. + statut civil : Célibataire. + occupation : Pour le moment, pensionnaire temps plein à la colo. + groupe : Camp grec (préciser la maison pour les membres du troisième camp, et la cohorte pour les romains)

    parent divin : Héphaïstos. + pouvoir(s) : Contrôle du Métal & Contrôle du Feu. + arme de prédilection : Un marteau qui passe de la taille d'un porteclef à celui d'un gros outil quand elle a besoin. + particularité : Lorsque la température baisse, son corps diffuse une douce chaleur. En gros, c'est une bouillotte.

    ↘️ caractère
    Bourrue ¤ Socialement déphasée ¤ Sans gêne ¤ Sans tact non plus d'ailleurs ¤ Solitaire ¤ Indépendante ¤ Fière ¤ Non matérialiste ¤ Plutôt café noir que chocolat chaud ¤ Roc dans la tempête ¤ Souvent calme, mais... faut pas trop la titiller non plus (marteau toussa toussa) ¤ Handicapée des sentiments ¤ Nulle en cuisine ¤ Parle davantage aux machines qu'aux humains ¤ Sait écouter mais les petits problèmes la rendent dubitative ¤ Ronchon quand les choses ne sont pas à leur place ¤ Observatrice qui s'en fout ¤ Un peu de sarcasme mais c'est l'côté "ours mal léché" ¤ Pragmatique ¤ Travailleuse ¤ Endurante ¤ Se déteste un peu parfois, et puis... ça s'passe ¤

    ↘️ Depuis combien de temps sais-tu que tu es un(e) sang-mêlé(e) ?
    Vous savez, moi, je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou mauvaise situation (à 13 ans, on en parle de la situation ?). Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui, avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres. Des gens (ou satyre) qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi (à l'orphelinat, on n'est jamais seul mais chut). Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée (paye ta destinée)... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite (la forge, c'est cool), le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer (en gros, elle n'a jamais rencontré son paternel). Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... je ne suis qu’amour ! (La fumette, c'est mal). Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi..."

    … Dans les grandes lignes, Charlie a pris la découverte de ses origines de manière assez stoïque, comprenant mieux pourquoi les études n'étaient pas son fort, et la raison de ses facilités manuelles. Aujourd'hui, elle est grecque à part entière, et aide régulièrement ses frères et sœurs quand ces derniers ont besoin d'un coup de main.

    ↘️ As-tu pris part à la bataille de Manhattan/du mont Othrys ? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal(e) ?
    Etant une pensionnaire saisonnière, Charlie ne connait pas tous les grecs, et ne s'est pas réellement liée avec d'autres adolescents. Bien sûr, elle a connaissance des prénoms, des parents divins, des armes favorites. Mais dans le fond, elle n'est pas suffisamment là pour être parfaitement intégrée. Quand il est question de missions ou quêtes, son importance pourrait se révéler dans l'armement, l'aspect pratique de l'équipement. Pas sur les actes héroïques et le courage, en veux-tu en voilà. S'il faut se battre et défendre, elle sera au rendez-vous. Mais non, ce n'est pas le premier visage qui vient à l'esprit après que l'oracle ait délivré une prophétie. Et ça ne la dérange pas. Elle fait ses trucs, elle bricole, elle créé. On la laisse tranquille. C'est comme un roc Charlie. Solide, un peu bourrue, et silencieuse la plupart du temps. La mort de Charles lui a foutu un coup. Il avait été sympa avec elle. Une autre preuve qu'on ne maîtrise jamais grand chose au final. A la bataille contre Cronos, elle était présente, bien sûr. Comment aurait-il pu en être autrement ? Et pas que pour son demi-frère, même... si ça comptait. Enfin, aussi pour tous les autres. Les choses se sont si vite déroulées que parfois, c'est flou dans sa mémoire. Elle perd alors pied avec la réalité et se remémore. Les coups échangés, les mots lancés, les cris évidemment. Le sang qui coule, les grimaces et l'acharnement inhumain. Au fond, même si les détails peuvent s'effacer avec le temps, il est impossible d'oublier. Elle le sait. Et c'est pareil pour la bataille contre Gaïa. En pire. Ouais, en pire. Charlie est grecque parce que c'est ce qu'elle connaît, mais de temps à autre, elle se demande si tourner la page de la colonie ne serait pas la meilleure chose à faire. Alors, la solitude la frappe de plein fouet et son souffle se coupe. La vision s'obscurcit et il devient difficile de déglutir. Peut-être pour ça qu'elle a décidé d'emménager comme permanente à la fin de l'été. Se trouver une sorte de chaleur humaine, quand au creux de son ventre, le besoin de fuir se fait encombrant. Tant de pertes à dénombrer. Parmi ses frères et sœurs, et au sein de tous les bungalows. Quand son esprit se fait fourbe et lui impose un visage en particulier, son cœur se serre à chaque fois. On dit que le temps efface tout. Pour sa part, certaines marques sur sa peau l'empêcheront à jamais d'oublier.

    ↘️ Et maintenant, que deviens-tu ?
    En septembre 2016, Charlie a décidé de quitter son studio à New-York pour rejoindre la colonie. Bien sûr, il n'est pas rare qu'elle reste quelques jours à la Grosse Pomme quand les souvenirs se font trop lourds, mais elle revient à chaque fois. Une sorte de pèlerinage malsain entre les deux mondes auxquels les demi-dieux appartiennent. Physiquement, elle s'est bien remise de la bataille contre Gaïa. Les brûlures qui pétrissent sa peau en de larges sillons hypnotiques restent invisibles tant qu'elle porte un t-shirt. Et c'est tout aussi bien ainsi. Les regards ne la laissent plus autant de glace qu'autrefois. Elle s'énerve plus vite, mais se retient toujours. Et le malaise grandit d'une manière qui ne lui était pas coutumière. Trop d'attention la rend méfiante, sur le qui vive. Comme si la sensation de tranquillité ne pouvait plus exister vraiment. La nuit, c'est le pire. Pour échapper à ses cauchemars, il n'est pas rare qu'elle quitte son bungalow et se terre dans la forge, ou ailleurs. Des vices sont nés. Alcool, drogues, sexe. Rien à la colonie, cependant. Deux facettes pour deux mondes, encore une fois. Chacun fait ce qu'il peut pour rester debout, hein.

    Keep Breathing.
    Le souffle s'égare. Les mains caressent. Un rictus au bord des lèvres, qu'elle ne manque pas de remarquer. Mais elle s'en fout. Qu'il sourit ce con, qu'il ricane même. L'entend-elle seulement ? Les premiers accords de Scars To Your Beautiful parviennent à ses oreilles, engourdissant son corps et ses sens. La perdition est proche. Délicieuse perdition. Ardemment recherchée.

    Elle se cambre contre son partenaire, quémandant davantage. Touche moi. Une de ses mains glisse autour de sa nuque, et elle l'attire contre son cou. Embrasse moi. Il en faut plus, toujours plus. Pour effacer ces visages de son esprit, pour étouffer les cris qui résonnent sous son crâne. Bordel. Elle ferme les yeux avec force, et agrippe celui dont elle ne se souvient pas du nom. Pas comme si elle l'avait demandé de toute façon. Il n'est rien. N'a aucune importance. Un outil à sa déchéance. Une vulgaire arme contre les cauchemars. Et encore.

    Les bassins se pressent. Le bruissement du tissu marque un tournant dans la cabine des toilettes. Plus vite. Déjà, les volutes de fumée s'évanouissent dans les airs, et elle sait que ce n'est que le début. Le début de la fin. Parce qu'elle va redescendre, et que le retour à la réalité n'en sera que plus détestable. Un peu comme elle, en fait.

    Alors, il faut en profiter. Chaque seconde compte. Retrouver son lit bien propret et ses outils ? Non, pitié, non. Qu'on l'attache en enfer, elle ne veut plus faire semblant.

    Le parfum masculin lui parvient soudainement. C'est loin de l'odeur âcre de la chair qui crame. Et ça ne ressemble pas non plus à l'encens que l'on brûle pour prier aux dieux. Un peu cheap. Mais ça passe. On s'en fout, encore une fois.

    Un coup contre la porte leur fait lever la tête. Un grognement répond. Quelques mots échangés. Elle garde le silence. Son regard a déjà rejoint le vide. Tout est si rouge, et si sombre en même temps. La paix est-elle impossible ?

    Doucement, son corps s'apaise. C'est ténu, intangible, pas vraiment constant. Mais ça se sent. Peut-être que ses dernières habitudes lui offrent des aptitudes insoupçonnées. Un rire bref s'échappe alors qu'elle imagine la réaction des autres si elle proposait ce genre de duels.

    « Pourquoi tu t'marres ? » Ah.

    Son visage se ferme à nouveau et elle colle ses lèvres aux siennes. Le baiser s'accentue, les consume. Il est libérateur et poison à la fois. Aucune douceur, aucun sentiment, aucun partage. Chacun veut prendre, et personne ne veut donner. Pourquoi d'ailleurs ? Le passé a été bon professeur.

    No better life than the life we're living. Qu'elle entend. Là encore, le rire pourrait fuser. Amer et explicite. La vie est une garce, les gars. Oubliez l'espoir d'un foutu lendemain propice aux bons sentiments. Les paillettes et les arc en ciels ne sont que de la poudre aux yeux. Les jeux d'antan ? Les courses poursuites à travers les bois, l'étendard à la main ? Les encouragements de ce cheval à moitié humain ? Mais putain, à quoi tout ça avait bien pu servir, hein ? Les éclats de joie et les points gagnés n'ont pas empêché les gamins de crever, les yeux grands ouverts.

    Le monde s'est écroulé et il faudrait se relever comme si de rien n'était ? Comme si le chemin n'était pas pavé de crânes aux reflets carmins ? Comme si croiser le regard de ses frères et sœurs ne donnait pas envie de disparaître sous terre. Comme si l'illusion d'un avenir meilleur, d'un avenir possible était réel. Quand on a connu ce que l'on pense être le pire, il est difficile de ne pas anticiper. Soyons logiques. Après la pluie vient le beau temps, c'est un adage pour les simples d'esprits, les positifs au limite de la naïveté qui cherchent du réconfort auprès de paroles aussi belles qu'impitoyablement creuses.

    Pour ça qu'elle sombre. Doucement mais sûrement. D'abord, l'amertume d'un whisky bon marché. Puis ce qui semble libérer l'esprit en une bouffée d'air toxique. Et enfin, le sexe. La rencontre d'une autre peau quand la notre nous révulse, et nous dégoûte. Quand notre propre corps semble trop étroit et que le rêve de liberté devient une brûlante nécessité. Alors, elle se rappelle. Ces mains qui frôlent la chute de ses reins, et finissent pas franchement pétrir son cul. Aucune honte, aucun frisson. Il la prend pour acquise, quand elle, se débat faiblement avec la réalité. Fuite en avant, vers un gouffre sans fond.

    Enfin, il y a déconnexion. Les pensées sont plus légères. Ou les émotions moins intenses. Le fantôme des souvenirs s'amoindrit. L'orphelinat qui ferme, l'arrivée à la colonie, la découverte de ses origines, la compréhension de ses différences, et tout le reste.

    Tout le reste...

    Un frisson longe la colonne vertébrale. Quelques mots fades sont susurrés au creux de son oreille. La dureté contre son bassin éveille des envies. D'éloignement. Mais elle se retient. Plonger. Pour mieux se perdre.

    Les jambes dénudées, le froid ne l'atteint pas. Fille d'Hépha qu'on dirait. Alcool, qu'elle répondrait. Le fait de contrôler le feu ne change pas la température de la pièce. Bien vite, la chanson cède la place à une autre. Wolves Without Teeth. C'est bon. Les notes effleurent sa peau et s'y imprègnent. A son tour, elle caresse, palpe, se rapproche. Le mouvement qui suit est une danse vieille comme le monde. Plus question de combats, d'épées qui s'entrechoquent, ou même de cet éclat dans le regard définitivement étouffé par la violence des événements. Il y a comme une promesse malsaine dans l'air, quelque chose qui murmure que demain est bien là, et qu'elle devra l'affronter malgré tout. Faire face aux cernes significatives, aux voix basses et tendues, et à ces autres qui débarquent, continuent d'affluer, le cœur plein d'espoir. Ouais, faire face. Pourtant, c'est si facile de se cacher derrière une façade comme bien d'autres avec elle. Elle n'est pas stupide. Et ses camarades non plus. C'est un non dit. Une constante. Une compréhension instinctive. Un regard qui en croise un autre, pour y discerner la douleur qui le hante. Un miroir à notre âme.

    « Merde, tu t'es pas ratée. »

    La compassion est absente. C'est plus un choc, et des mots qui s'échappent sans aucun tact. Elle baisse les yeux une seconde avant de hausser les épaules, et reprendre là où ils en étaient. Qu'importe les cicatrices de brûlures sur sa peau. A ce moment-là, elle avait fait le choix de maîtriser les armes ennemies, plutôt que le brasier s'avançant sur elle. La Guerre entraîne des sacrifices. Conneries de politiciens bureaucrates. On voit bien qu'ils n'ont jamais affronté la hargne d'adolescents échauffée par les dieux.

    « Au moins, tes tatouages rattrapent le coup. »

    Connard. Baise moi au lieu de parler. Ce qu'elle s'est envoyé ne va pas suffire à endormir sa mémoire si ça continue. Il en faut plus, toujours plus. Distraitement, elle jette un coup d'oeil aux couleurs qui marbrent sa peau pâle. Tant de silences retranscrits à même la chair. Des vérités. Des visages. Des virages indélébiles.

    Une flèche.
    Une harpe.
    Des étoiles.

    Et le reste. Bien sûr, le reste.

    Une main impérieuse masse sa hanche sans délicatesse. Changement de position. Les poignets sont redressés. Un sentiment désagréable d'inconfort se met à gronder au creux de son ventre. Prisonnière. Sa mâchoire se serre et ses muscles se tendent. C'est un réflexe inné plus qu'un véritable apprentissage. Ses hanches se mouvent, la poigne se desserre. Il n'est qu'un humain. Cette pensée l'aide un peu à se calmer. Oui, il n'est qu'un humain et il ne ferait pas le poids. Ni contre elle, ni contre ce qu'ils ont tous dû affronter. Le monde dans lequel cet homme évolue n'a quasiment rien à voir avec le sien. Les obstacles sont différents. Les rêves aussi. Peut-être pour ça qu'elle se colle un peu plus à lui. Parce qu'il ne sait pas, parce qu'il n'a pas conscience, et qu'il en sera toujours ainsi.

    Peu à peu, les sensations étourdissent. Les gémissements s'élèvent, quand le claquement des peaux qui se rencontrent suit le rythme de Shape Of You. Quelques heures encore. Avant que le soleil ne vienne briser les limites inconsciemment posées. La moto est garée à l'avant, et la chambre n'est qu'à une demi-heure. Rien d'interdit. Devenir résident permanent n'est pas synonyme d'emprisonnement. Elle ne le supporterait pas. Et il serait si aisé de revenir sur le choix décidé à la fin du dernier été. Après tout, vivre parmi les humains est possible. Se trouver un job dans un garage et retaper des voitures. Bosser à l'usine. Pourquoi pas dans une fonderie, tiens. Ou encore, partir loin d'ici, un moteur entre les jambes qui vrombit suffisamment fort pour te faire décoller du siège. Elle pourrait. Elle y pense parfois.

    Lascive, la danse atteint un point irréversible. Les paupières se ferment alors que la bouche s'entrouvre. La respiration se coupe et les battements de cœur semblent presque audibles. L'impression est pourtant éphémère. Trop vite, les corps se séparent. Elle pourrait vouloir plus. Se serrer contre une silhouette sous des draps immaculés. Chercher un peu de chaleur et diffuser tranquillement la sienne. Offrir un bras protecteur en n'osant vouloir l'inverse. Mais ce n'est pas le cas. Son terrain de chasse est un panel de bars et clubs en tous genres. L'anonymat dans un monde de fumée. C'est superficiel, pratique, sans prise de tête. Les univers ne se rencontrent pas. Le silence est de mise. Et la pression est sous contrôle.

    « C'était pas mal. T'as un numéro ? »

    A peine un regard et elle se rhabille. Encore une fois, il n'est rien, n'a aucune importance. Tout ce à quoi il a été utile fut d'oublier, l'espace d'un instant, que la vie, c'est de la merde. Et qu'on fait ce qu'on peut pour garder la tête hors de l'eau.

    Dans le couloir, les néons vacillent doucement, confortant son impression d'amertume constante. Gold transforme les envies non avouables en besoins pressants et elle hésite une seconde à remettre le couvert. La nuit est encore sombre, et si elle rentre maintenant, les cauchemars s'inviteront. C'est quasiment certain. Impassible, son regard effleure le bar. Elle sait au fond que sa décision est prise. Parce que tant qu'elle est capable de réfléchir, il faut combattre.

    Pour certains, la victoire est d'affronter le monde et les épreuves qu'il impose, la tête haute. Pour d'autres, il s'agit seulement de réussir à faire un pas après l'autre.

      La date/heure actuelle est Ven 26 Avr - 19:14