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    Fiche Chase

    Seth A. Baker
    Seth A. Baker

    Messages : 197
    Date d'inscription : 22/11/2014

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    Message par Seth A. Baker Mer 22 Fév - 22:29

    chase lake ayling
    « Misty eye of the moutain »


    Nom • Ayling Prénom(s) • Chase, Lake Surnoms • Geekman Date de naissance • 3 mars Âge • 23 ans Lieu de naissance • Boston Origine • Havardienne /pan/ Américaine Années passé dans votre camp • 9 ans à la colo et un an chez les partisans, espion powaaaaa Statut social • Marié à son ordi Orientation sexuelle • Hétéro Avatar • Grey Damon Crédit • écrire ici

    Élément • Olivier, Chouette etc. Parent divin • Athéna Pouvoir ( un seul) • Animation Arme et objet magique (une arme et un objet ou deux armes et pas d'objet) • Xiphos en bronze céleste rétractable en un tatouage de chouette sur son poignet et un portable trafiqué Camp choisi • Colonie (espion chez les partisans uesh) Rêve d'avenir • Aucun


    ..IL ETAIT UNE FOIS..
    ..IL Y A BIEN LONGTEMPS..

    Le bruit des touches du clavier d'ordinateur, il s'agit du seul bruit que je considère comme apaisant, connu. Familier en bref. Le seul. Parce que ça m'était rassurant. Ça me donnait une attache. Parce que toute ma vie n'avait été qu'un seul mot: Silence. Le silence est relatif. Très relatif. Parce qu'un silence complet, ça existe, mais personne ne peut le supporter à l'infini. Le record de l'homme qui était resté le plus longtemps dans une pièce insonorisée n’était même pas d'une heure. Voilà pourquoi je disais que le silence était relatif. C'était la preuve que le silence total n'était pas fait pour nous. Il était hors de portée, tout comme une vie heureuse et sans histoires pour moi l'était. J'avais l'air de geindre? Je n'avais pas l'habitude de me plaindre pour rien, je devais le dire. J'étais du genre à ramener tout sur moi et ne rien dire. Le principe de survie. C'était comme ça que je le vivais. Mais ça ne voulait pas dire que j'étais la personne la plus évoluée et que j'allais gagner et survivre à la chaîne alimentaire. Et c'est là que je me demandais où allait l'évolution et la survie de l'homme. Parce que nous étions bloqués par un seul petit truc qu'était le silence. Donc quoi après? Est-ce que la chaîne alimentaire allait nous manger ou bien nous allions manger la chaîne alimentaire? La était la question et je savais que je ne savais pas toujours quoi faire. Je n'étais pas un génie, bien que les autres autour de moi disent que si. J'étais juste moi. Juste moi, un enfant d'une déesse qui n'avait pas eu la chance de choisir un homme qui avait eu de la chance. Parce que le parcours de ma vie et celle de mon père n'était que malchance. Ce n’était pas pour rien que j'avais jeté mon dévolu sur les ordinateurs. Ce n'était pas pour rien que l'on disait aussi que je réfléchissais trop, mais j'étais un fils d'Athéna. Et je me devais de le faire non? C'était ça ma vie? Non, juste que je réfléchissais pour oublier mon malheur, pour oublier ma colère qui grondait en moi et surtout pour oublier ma perte.

    Les détails sont une chose auxquelles on doit accorder de l’importance. C’est grâce aux détails que l’on pouvait corriger des erreurs et c’était grâce à ça que petit à petit on pouvait soulever des montagnes. C’était comme ça que l’on réussissait à avancer en se disant que le lendemain serait un autre jour que tout irait mieux et dans tout ça ,nous avions pas tort seulement nous ne savions pas l’ampleur que pouvait avoir nos mots et là était tout le problème. Tout simplement, c’était une question de métaphore, d’amplitude. De chose que l’on ne pouvait pas comprendre tout le temps mais qui en fait était là depuis le début. Ce n’était jamais facile d’être comme ça. Jamais bien facile, mais rien n’était facile donc qu’est-ce que ça pouvait bien faire? Ma propre façon de penser me semblait étrangère dans ma tête. Parce que je venais de dire que les détails étaient importants non? Eh bien en vrai, ce n’était pas que ça. Ce n’était pas ça du tout lorsque ça me concernait à vrai dire et bon.. .je trouvais les détails de ma vie assez ennuyant à vrai dire. Mon nom… mes origines et tout ça, ce n’était pas quelque chose que j’aimais partager avec tout le monde. Parce que c’était une façon de m’atteindre, de me toucher à ce que j’étais et je n’aimais pas ça du tout. Donc voilà… Je n’aimais pas les détails qui me concernaient, mais j’aimais bien les autres. Parce que ça me permettait d’être minutieux et de comprendre. Parce que j’étais quelqu’un qui se devait de tout comprendre et ce n’était pas pour rien que je devais faire attention pour ne pas faire sauter une pièce d’ordi. Ce n’était pas rien de remonter un ordi à la main et pourtant, je n’avais jamais manqué mon coup parce que j’avais fait attention. Mais si je ne l’avais pas fait, ça n’aurait pas été le cas et ça je le sais très bien, même trop bien. On dit que je sais beaucoup de chose, c’est vrai, je l’admets, mais je ne connais pas tout ce que je voudrais connaître. Je n’ai pas les vérités que je voudrais avoir et surtout, surtout je n’ai pas la vérité absolue. C’est dingue hein, mais en vrai, je n’avais rien de tout ça. Je n’avais que le nom d’un homme qui n’avait eu que malchance sur malchance. Vous connaissez Frederick Ayling? Non hein, le contraire m’aurait surpris. Pour la simple raison que le pauvre homme aurait dû être à la tête d’Apple et de Samsung, oui, il aurait dû être à leur tête, mais il s’était fait volé ses idées alors qu’il voulait aider les autres et maintenant, il s’était retrouvé au MTI. Bien sûr, ce n’était pas un mauvais bougre, pas du tout. Mais il n’avait pas eu ce qu’il voulait et méritait et ça m’attristait réellement. Il aurait eu une vie qu’il aurait méritée alors que là... ce n’était pas la merde, mais ce n’était pas le bonheur parfait non plus. Il n’avait pas la fortune qu’il devait avoir et que les autres avaient. Ce n’était pas toujours facile hein, pas toujours facile la vie. Mais il avait eu un cadeau, c’était d’avoir rencontré ma mère. Il m’a jamais dit ce qu’il lui avait trouvé, lui l’homme qui passait toujours son temps dans son bureau, le nez dans un ordi en train de faire je ne sais quoi. Quoi qu’il en soit, ils eurent bien des terrains d’entente parce que j’arrivais dans le décor à un moment. À un moment où a un autre dans ma vie, je dois l’avouer que je me suis demandé comment… et qui était ma mère, mais je ne voulais peut-être pas tout savoir finalement. Certains détails sont fait pour rester secret et ce n’était pas pour rien que l’on disait que la vérité faisait mal parfois. Pas pour rien, mais alors pas du tout.

    Alors, il avait eu la chance de me voir arriver comme ça sans prévenir. Juste une lettre disant que c’était l’enfant qu’elle avait porté en secret pour ne pas faire honte à sa famille ou un truc du genre parce que ce n’était pas ce qu’elle avait voulu au départ, mais comme elle aimait trop mon père et qu’elle voulait donner un avenir à quelqu’un, elle m’avait gardé. Un truc du genre, je l’ai dit, je n’aime pas les détails sur moi et encore moins en donner. Au moins, je pouvais me vanter d’avoir été un enfant facile pour mon père. Je ne pleurais jamais. Je ne faisais que tout regarder de mes grands yeux ronds et de me contenter de tenter de comprendre. Pour manger, je regardais le placard et pour me faire changer ma couche, je faisais cadeau de bombes puantes, mais sinon, un enfant qui pleurait jamais. Mon père avait été surpris au début, mais il se doutait que j’avais une raison d’être aussi calme. Le calme avant la tempête je dois le dire parce que lorsque l’on lui a annoncé que j’étais dyslexique et hyperactif, il a été bien malheureux. Mais il n’y a pas de cure à ce genre de chose et on doit vivre avec. C’Est ça qui est malheureux. Pas de cure. Juste de la maladie et là encore, ce n’est pas vraiment une maladie, mais en fait une malformation. Un problème de connexion au cerveau. Ce n’était pas de notre faute et les gens ne le savaient pas tous, c’est ça qui était triste et je devais dire que je ne m’y faisais jamais vraiment assez. Je tentais toujours de voir l’autre côté. Mais étant bébé, tout ce que je pouvais faire c’était écouté mon père qui me lisait tout et n’importe quoi pour m’endormir. Bien sûr au début, je ne comprenais rien, mais à force de grandir, je comprenais de plus en plus parce que je pouvais parler et communiquer, parce que j’avais du vocabulaire dans ma tête et que rien ne me faisait plus plaisir que de faire savoir mon opinion. J’aimais en savoir sur tout. Puis une fois que j’eu passé l’âge de me faire garder par la voisine, Frederick n’eut pas d’autres chose que de m’amener à son travail. Il m’installa devant un ordi, j’avais trois ans, et me demande de m’occuper avec ça. Et que fait un gosse de trois ans devant un ordi? Ça tente de le démonter. Et c’est ce que j’ai fait. J’ai classé toutes les pièces, j’ai tout astiqué, tout démonter pour le simple plaisir. Et là, mon père à compris que j’avais peut-être un avenir dans ça. À partir de ce jour-là, j’ai commencé à bidouiller des ordis. Et deux ans plus tard, je savais déjà programmer des choses simples, mais c’était déjà plus avancé que la plupart des gens, la classe moyenne. Et ce n’était pas plus mal je devais l’avouer. Vraiment pas plus mal. Je savais quoi faire. Et c’est là que j’ai commencé à aller à l’école. Je ne disais rien, assis dans le fond de la classe et j’attendais. J’attendais de voir ce que les autres enfants faisaient. Aux pauses, j’allais dans le fond de la cour et j’attendais pour rentrer chez moi pour finalement aller jouer avec les ordis. C’était mon grand amour et je ne pouvais plus m’en passer. De fil en aiguilles, j’ai grandi et très jeune j’ai eu la chance de rencontrer mon ami le satyre. Il s’appelait Pinpan. Allez savoir qui lui avait trouvé ce nom-là. Je l’appelais Double P moi parce que je trouvais ça mieux. Et il m’avait protégé après m’avoir repéré et ce durant presqu’une année avant d’aller me convaincre que la colonie des sang-mêlé était un truc sympa. Et c’est comme ça que je suis arrivé là-bas. Mais ce n’est pas tout. Je n’y suis pas resté. En fait, je n’y ai jamais mis le pied parce qu’en arrivant près de l’arbre de Thalia, j’ai paniqué et rebroussé chemin. Et Double P n’était pas là pour me voir. Je suis donc rentré chez moi, mon père ne m’a posé aucune question. J’étais de retour et c’était pour le mieux. Et je travaillais, je continuais d’aller à l’École et à un moment… je rencontrai un cyclope. Rien de bien gros, mais un cyclope quand même. Nous étions à l’Halloween et pour passer inaperçu, il s’était déguisé en grosse araignée velue. Ce n’était vraiment pas cool à voir, surtout pour un enfant d’Athéna, on a peur des araignées, peur irrationnelle que je combats toujours à chaque jour, mais je ne peux pas m’empêcher de me crisper en voyant un arachnide. Et puis, entre-temps.. je l’avais pas dit hein, mais j’avais eu une sœur. Une petite sœur. Fille d’Athéna elle aussi, ma mère pensait réellement qu’elle aimait mon père plus que les autres et était revenu pour lui donner une fille cette fois. Elle se nommait Ashley. Un petit nom simple, mais que j’adorais. Elle était la prunelle de mes yeux. Et c’est aussi à cause de ça que je l’ai perdu. Malheureusement pour moi, la chance n’était pas de mon côté et c’est moi qui dû en payer les frais. Parce que j’avais bien beau savoir comment tout faire sur un ordinateur, je ne savais toujours pas quoi faire pour aider les gens et être présent avec eux et encore aujourd’hui, je sais que j’ai manqué mon devoir avec ma sœur, mais qu’est-ce que je pouvais faire réellement? Qu'est-ce que je pouvais bien lui dire? Nous étions deux complices silencieux et on se disait rien d’autre que des clins d’oeils volés dans des moments de complicités enfantines. Nous avons vu beaucoup de chose, le temps passé surtout, mais lorsque j’ai eu 14 ans et elle 10, je ne pu ignorer le camp bien longtemps et y retournai. Avec elle. Et on eut une vie paisible. On regardait des films sur mon portable que j’avais reconverti pour mes piratages. Et là… alors que j’allais atteindre mes 20 ans, on tomba dans une embuscade en mission. Et… tout simplement, bah, ce qui arriva arriva hein. Ce fut elle qui fut prise au piège. Je tentais de la sauver avec toutes mes connaissances, mais sans succès. Et ils la tuèrent. Me marquant au fer rouge.

    Je rongeais mon frein durant deux années. Je ne savais pas quoi faire et je ne savais pas quoi dire à mon père, lui qui avait perdu le peu de chose qu’il avait eu. Et puis, sur un coup de tête, j’ai décidé d’accepté une mission. Une mission qui pourrait me tuer, mais je m’en foutais complètement. Je voulais être l’espion de la colonie grecque. On savait ce que l’on me demandait. Je n’avais rien à perdre de toute façon.. Rien à perdre et je faisais ce que je voulais. Parce que je le faisais pour éventuellement faire tomber les partisans et venger Ashley. Parce que j’avais son nom tatouer sur mon cœur et rien n’y personne n’allait y changer un truc. Pour ça non. C’est comme ça que je suis devenu l’espion. Le pirate informatique que l’on connait sous le pseudo de Geekman. Et j’envoie des infos au camp de temps en temps… Tout en attendant mon heure.

    Les détails sont des choses... les assembler en est une.. les vivre en est une autre.






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